DEUXIÈME PARTIE : Le mode
opératoire complet du Kimo-process
Solution de 500 ml au total à 20% de FAC et de PH 3
Pesée de 100 gr de FAC ( en deux fois 50 gr)
Dissolution dans environ 300 ml d'eau déminéralisée à température ambiante. Si de la mousse apparaît suite à l'agitation, on peut faire une légère pulvérisation d'alcool isopropylique à la surface du liquide.
Correction du PH par ajout progressif d'une solution à 11 % d'acide chlorhydrique ( 11 ml à 11% au total ont été nécessaires).
Complétion à 500 ml toujours avec de l'eau déminéralisée . dernier contrôle du PH et étiquetage du flacon à conserver au frigo et à l'abri de la lumière.
La recherche d'un PH acide voisin de 3 se justifie dans le fait suivant : la gélatine polymérisée par les radicaux libres est bien plus fragile que celle exposée avec les bichromates, ou le DAS. Les différents articles scientifiques observent et notent un PH optimal pour la réaction de Fenton situé entre 2,5 et 3,5 . Le but primordial est d'obtenir une couche de gélatine ( + ou - polymérisée selon la lumière UV transmise au travers du film positif) qui soit suffisamment solide pour résister à des temps de gravure au perchlorure compris entre23 et 28 min en moyenne.
Schématiquement, voilà comment j'ai procédé pour trouver le temps d'exposition optimum autant pour le bichromate, le das ou le fac. Je cherche une image classique avec si possible une gamme de gris assez large, des zones de différents valeurs de gris bien distinctes, pour faciliter l'interprétation du résultat . Ensuite je la transforme en niveaux de gris, cela permettra avec Photoshop de lire le % de noirs à chaque endroit de l'image en déplaçant dessus le pointeur de la souris. Puis je la réduit en image plus petite, ici par exemple 7x7 cm et j'imprime sur le même transparent plusieurs copies de cette image en les alignant.
Je peux ensuite utiliser des caches en carton pour exposer chacune des 3 images avec des temps d'exposition différents. Après je fais le processus de l'héliogravure au moins jusqu'à l'étape où l'image des 3 expositions est développée sur le cuivre. Sans aller jusqu'à l'étape de la gravure, on peut déjà avoir une bonne estimation du meilleur temps d'exposition. Une fois trouvé un premier résultat approximatif, on peut refaire ce test simple une fois ou deux pour s'approcher au mieux du temps idéal.
J'ai procédé récemment de cette façon pour le Das et encore plus récemment pour le Fac